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dimanche 13 mars 2011

Qui voir quand?


The english version will follow shortly!

Devant la panoplie de choix de thérapies offert, il peut s'avérer difficile de déterminer quel type de traitements nous conviendrait le mieux. La première chose que nous devons réaliser, c'est qu'il y a autant de thérapies qu'il y a de gens. Par exemple, deux étudiants qui prennent leur formation en kinésithérapie ou en massage suédois avec les mêmes professeurs, ne travailleront pas de la même façon. Pourquoi? La réponse est simple; la thérapie n'est pas qu'une simple question de techniques qu'on apprend par cœur et qu'on répète sans réfléchir. Le traitement sera influencé par l'expérience et la personnalité du thérapeute. 

C'est la même chose pour tous les professionnels de la santé. Un physiothérapeute qui enchaîne avec l'ostéopathie ne traitera pas de la même façon qu'un massothérapeute qui termine sa formation d'ostéopathie. De même qu'un massothérapeute qui travaille avec une approche biomécanique (kiné, sportif, myo fascial, deep tissu) ne sera pas du tout le même thérapeute qu'un massothérapeute qui a cheminé en énergétique (shiatsu, polarité, massage énergétique chinois, réflexologie). 

Voici une description très sommaire des différentes thérapies. Nous allons les expliquer plus spécifiquement dans les semaines à venir.

Ostéopathe: spécialiste de la globalité.

L'ostéopathie est une approche manuelle thérapeutique généralement douce qui vise à redonner de la mobilité aux structures restreintes (articulations, muscles, fascias, organes (viscères), crâne...) dans le but de redonner de la vitalité, d'améliorer le mouvement et la circulation et permet au corps de se normaliser et d'éliminer ses compensations. 

Par exemple, une personne qui fait un faux-mouvement et se coince la vertèbre D6 (entre les omoplates), elle va d'abord ressentir une douleur vive et intense qui s'apparente souvent à une ''sensation de coup de couteau''. Le corps va ensuite se placer dans un mécanisme de protection pour se protéger et il va se bloquer par les raideurs et les tensions qui s'installent progressivement. Pour contrer la douleur, les spasmes et la fatigue, le corps va compenser : changements de posture, diminution de la capacité fonctionnelle et de l'énergie... Une vertèbre déplacée ou bloquée dans une mauvaise position peut irriter la racine nerveuse qui sort par les trous de conjugaison de ce niveau vertébral. De plus de provoquer de la douleur, un nerf irrité peut amener une diminution fonctionnelle des organes qu'il innerve. Par exemple, l'estomac est innervé par les nerfs provenant des vertèbres D5 à D9 et du nerf vague au niveau crânien. En poursuivant notre exemple précédent, notre fameuse vertèbre D6 bloquée pourrait donc amener des difficultés digestives, tels des reflux gastriques ou des ballonnements. 

L'ostéopathe aborde la problématique avec une vision globale du corps et prend en considération tous les facteurs physiques et émotionnels qui peuvent perturber l'homéostasie (capacité du corps de rester en équilibre et fonctionnel) du patient. Il dispose de plusieurs types de techniques manuelles pour libérer les tensions : les techniques myofasciales (techniques d'équilibration, de mise en tension, de myofascial release...), le 'muscle energy' qui combine contractions musculaires et étirements, les techniques crâniennes et crânio-sacrées pour redonner de la vitalité au corps, favoriser l'équilibre hormonal, diminuer l'inflammation et la douleur, les mobilisations pour retrouver l'amplitude articulaire ainsi que les techniques ostéo-articulaires (qui s'apparentent aux manipulations chiropratiques, mais plus douces) pour corriger une vertèbre ou une articulation déplacée, les techniques liquidiennes pour améliorer la circulation et diminuer l'œdème (enflure), les techniques de libérations émotionnelles, pour enrayer les mémoires tissulaires des traumatismes, les techniques viscérales pour libérer les tensions sur les organes afin d'améliorer les fonctions hormonales, digestives, respiratoires, gynécologiques... 

Puisque l'ostéopathe cherche à libérer les compensations et les contraintes imposées au corps en cherchant la cause de la problématique plutôt que de s'attarder uniquement aux symptômes et que ces compensations surviennent à moyen et long terme (condition chronique), il faut compter sur quelques sessions (généralement de trois rapprochées avant de ressentir un bien-être. Par la suite, des traitements aux quatre à six semaines puis au besoin sont proposés. 

Pourquoi voir un ostéopathe? 

Douleurs chroniques avec compensations, douleurs affectant les différents systèmes (digestif, menstruel, migraines...), la grossesse, les bébés... 

Chiropraticien: spécialiste des vertèbres déplacées

Pourquoi voir un Chiro? 

Suite à un traumatisme qui aurait causé un déplacement vertébral avec pincement nerveux. Grâce à ses manipulations manuelles vigoureuses effectuées sur la colonne, le chiro devrait être en mesure de régler le problème en une ou deux séances. S'il suggère plus de deux semaines d'ajustements, il serait important d'envisager de combiner le traitement avec de la massothérapie afin de favoriser le relâchement des spasmes qui maintiennent la vertèbre en lésion. Il faut visualiser une articulation comme étant deux os maintenus ensemble par des cordes (ligaments) qui bougent grâce à la contraction musculaire des muscles qui s'attachent sur les os par les tendons. Pour que la manipulation soit efficace et que le blocage ne reviennent pas après quelques heures, les muscles doivent être suffisamment souples et relâchés pour ne pas tirer sur les os.

Physiothérapeute : spécialiste de l’inflammation aigue et de la réhabilitation

Pourquoi voir un Physio? 

Suite à une blessure aux tissus mous qui a créé de l'oedème et de l'inflammation, physiothérapie très indiqué dans les 72 heures qui suivent le trauma et lors de la phase active de réhabilitation. Ils travaillent souvent avec les accidentés du travail ou de la route ou avec des patients après une opération ou immobilisation prolongée. Le traitement est rarement individuel et comporte plusieurs modalités : chaleur, exercices, mobilisations, étirements, massages vigoureux, appareils d'électrothérapie (TENS, interférentiel, laser, ultrasons), glace...Tout ça dans le but de contrôler l'inflammation et l'enflure, de diminuer la douleur et de retrouver la mobilité et la force du patient. Le physiothérapeute se concentre sur le traitement de la région blessée. Par exemple, si vous le consultez pour une tendinite de l'épaule, il va s'occuper de l'articulation de l'épaule et de ce qui s'y rattache, mais ne traitera pas les douleurs, tensions ou compensations engendrées par cette blessure. La combinaison de traitement de physiothérapie/massothérapie, physio/acupuncture ou bien physio /ostéopathie est intéressante parce qu'elle permet des résultats plus rapides et de travailler globalement le corps, d'avoir un effet sur plusieurs malaises ou symptômes qui vous indisposent. 

Acupuncteur : Spécialiste du démarrage du système

L’acupuncture est une approche thérapeutique de la médecine chinoise et est reconnue depuis des millénaires. Elle est basée sur le fait que le corps humain possède une énergie vitale (le Qi) qui circule partout via des méridiens. Indispensable, cette énergie permet de maintenir les fonctions physiologiques des différents systèmes (musculo-squelettique, nerveux, hormonal, cerveau, digestif, immunitaire, gynécologique…)
L’acupuncture est une thérapie globale efficace et elle permet de travailler plusieurs problématiques en même temps et en quelques séances. 

Pourquoi voir un acupuncteur? 

Quand notre système est en épuisement total, manque d’énergie, diminuer la douleur (autant chronique qu’aigue) et l’inflammation, de relâcher les spasmes musculaires, d’augmenter la concentration, d’améliorer la digestion, de faciliter les accouchements, de favoriser le sommeil et l’énergie.

Massothérapeute Biomécanique : spécialiste du relâchement des tissus mous (muscles, tendon, ligament, et fascia)

Grâce à de nombreuses techniques manuelles (fascia thérapie, massage, étirement...), le massothérapeute va créer de l'espace dans l'enveloppe corporelle pour permettre au corps de retrouver ses fonctions. Si les enveloppes tissulaires deviennent trop serrées ou tendues, la circulation nerveuse et vasculaire est diminuée donc cette région lésée sera moins bien nourrie et nettoyée ce qui provoquera une congestion et une augmentation des déchets métaboliques et des toxines. En faisant relâcher les enveloppes et les tissus mous, la circulation est améliorée et le corps peut relâcher et mieux fonctionner (force, mobilité, endurance, récupération...) 

Pourquoi voir un massothérapeute biomécanique ?

Suite à un traumatisme qui a créé des spasmes musculaires protecteurs, des tendinites, des bursites, des périostites, des séquelles d'entorses, mauvaise posture, mouvements répétitifs... 

Massothérapeute Énergétique : spécialiste du rééquilibrage d’énergie

La médecine chinoise dit qu’on a une certaine quantité d’énergie disponible et que cette énergie doit être distribuée également dans tout notre corps. Suite à un traumatisme ou une blessure, il y a un déséquilibre qui est créé (soit un trop plein ou un trop vide) et l’énergie circule difficilement ce qui engendre douleur, fatigue, mauvaise récupération….

Pourquoi voir un massothérapeute énergétique? Pour ramener le corps dans un équilibre énergétique, harmoniser le physique et le psychique.

Dans le prochain blog, nous aborderons plus en détail les différentes approches thérapeutiques et nous commencerons par l’ostéopathie.


Yanic Szoghy
Masso-kinésithérapeute sportif et directeur

Éliane Bousquet
Massothérapeute sportif, praticienne en ostéopathie, diplômée en réadaptation physique et directrice

mercredi 2 mars 2011

Reducing inflammation & pain through diet / Réduire l'inflammation par l'alimentation


Reducing inflammation & pain through diet

The last entry talked about the role of pain in the body as a result of injury and the way in which inflammation works to protect the body. Pain and inflammation are, of course, our body’s natural responses to injury. But what if your injury is not the only thing contributing to your pain? What if your diet is producing or prolonging the pain?

An overly acidic body will have more inflammation and pain than a more alkaline body. Disease can only live in an acidic body. Examples of foods that leave an acidic residue in the body include red meats, dairy, all processed and refined foods (white bread, white pasta, white rice etc.), and sugars. While some of these foods can be beneficial in our diets (meats and dairy), they should only be eaten in moderation. Alkaline foods include fresh vegetables and fresh fruits (including citrus) and these should form the mainstay of our diet. To find out exactly which foods are most acidic or most alkaline, simply run a search on Google for “acidic and alkaline foods”.

In an ideal world your diet would consist of 80% alkaline foods and only 20% acidic foods. By reducing the acidity in your body you will have more energy and less chronic pain.

Here are some tips to help reduce the acidity in your body through diet:

  1. Drink the juice of half a lemon in water first thing every morning. Although many people think of lemon as acidic, it actually leaves an alkaline residue in the body.
  2. Have at least one serving of dark green leafy vegetables daily (e.g. kale, collards, mustard greens).
  3. Alternate more acid-forming rice with other whole grains like quinoa or millet.
  4. Choose fish or lamb instead of beef and chicken which are more acidic.
  5. Use olive oil for cooking – it is less acidic than other vegetable oils.

Finally, try to reduce the stress in your life or find ways to effectively cope with it. Any kind of stress (physical, emotional, and nutritional) can increase your body’s acidity.



Réduire l'inflammation et la douleur par l'alimentation

La dernière partie du blog parlait du rôle de la douleur et de la manière dont l'inflammation  permet de protéger le corps suite à un traumatisme ou à un faux-mouvement qui pourrait engendrer une lésion. Nous pouvons considérer la douleur et l'inflammation comme étant les réponses naturelles de l’organisme face à une blessure. Lorsque la douleur perdure, nous devons nous questionner à savoir quels sont les facteurs physiques et émotionnels qui peuvent contribuer à maintenir ou à exacerber la douleur. Un dicton populaire dit : « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es… » Que faire si la cause qui provoque, maintient ou augmente votre douleur provient de votre alimentation?

D’abord, il faut savoir qu’un corps trop acide aura plus d’inflammation et de douleur qu’un corps qualifié de plus alcalin.
La « maladie » évolue seulement dans un corps acide. Les aliments que nous avalons laissent des traces dans notre corps et certains d’entre eux peuvent contribuer à augmenter le taux d’acidité dans notre corps.
Par exemple, les viandes rouges, les produits laitiers, les aliments transformés et raffinés (pain blanc, pâtes blanches, riz blanc, etc.), ainsi que les sucres sont des aliments qui laissent un résidu acide dans le corps. Certains de ces aliments tels la viande et les produits laitiers sont néanmoins bénéfiques pour la santé mais ils devraient être consommés avec modération. Plusieurs aliments sont considérés alcalins et ils devraient en conséquence former la base de notre alimentation. Il s’agit des légumes et des fruits frais (y compris les agrumes). Pour savoir exactement quels sont les aliments les plus acides ou plus alcalins, il suffit de lancer une recherche sur Google pour "les aliments acides et basiques".

Dans un monde idéal, votre régime alimentaire serait constitué de 80% d’aliments alcalins contre seulement 20% d’aliments acides. En réduisant l'acidité dans votre corps, vous aurez plus d'énergie et moins de douleur chronique.

Voici quelques conseils pour aider à réduire l'acidité dans votre corps par l'alimentation:

1. Boire le jus d'un demi-citron avec de l’eau devrait être la première chose à faire chaque matin et dès le lever du lit. Beaucoup de gens croient à tort que le citron est acide mais cet agrume laisse néanmoins un résidu alcalin dans le corps et favorise le travail du foie.
2. Avoir au moins une portion quotidienne de légumes feuillus vert foncé
(Par exemple, le chou frisé, le chou ou des feuilles de moutarde).
3. Privilégier des grains entiers moins acides que le riz.
(Par exemple, le quinoa ou le millet)
4. Choisissez du poisson ou l'agneau qui sont moins acides que le bœuf ou le poulet.
5. Utiliser l'huile d'olive pour la cuisson elle est moins acide que les autres huiles végétales.

Il faut se rappeler que le stress, qu’il soit physique, émotionnel ou nutritionnel, peut contribuer à augmenter l’acidité de votre corps et ainsi engendrer fatigue et douleur. Autant que possible, essayez de réduire le stress dans votre vie ou à tout le moins, de trouver des moyens efficaces d’y faire face.

Sandra Power, RHN, NNCP
Holistic Nutritrional Consultant
Consultante en nutrition holistique